Pokémon – Team Rocket Edition (TRE) – premières impressions et récit du début

Aujourd’hui, je vais partager mon expérience sur un jeu Pokémon, mais il ne s’agit pas d’un des jeux officiels, mais d’un hack, autrement dit d’un jeu qui a été modifié (« hacking » signifiant à l’origine quelque chose comme « bidouillage ») par des « amateurs », dans le but de proposer un scénario totalement nouveau.

En effet, j’ai auparavant rejoué à certains des premiers jeux Pokémon (la version Rouge pour la première génération et la version Or pour la deuxième), en me lançant le défi de faire l’intégralité de ces deux jeux avec comme seul Pokémon pour les combats (les quelques autres Pokémon capturés n’étant utilisés que dans le but d’utiliser les CS en dehors des combats, chose indispensable pour finir les jeux, mais ils n’ont pas participé aux combats) un Rattatac, je pensais alors qu’il y aurait une certaine difficulté à battre les dresseurs les plus puissants (les Champions des arènes, le Conseil des 4, et surtout Red dans la version Or) avec ce Pokémon pas très puissant, que j’allais rencontrer des difficultés, un challenge, bref, quelque chose de motivant…

Si j’ai certes rencontré quelques difficultés, je n’ai rien ressenti non plus d’insurmontable, même face à Red, j’ai alors choisi de chercher de nouveaux défis dans les hacks réalisés par les « amateurs ». En regardant dans la liste des hacks de jeux Pokémon présents sur l’un des sites de référence, et en triant en fonction des scénarios ou des modifications par rapport aux jeux d’origine, j’ai donc choisi Pokémon – Team Rocket Edition , réalisé par « PokeGlitch », et je vais vous détailler mes premières impressions.

Bien que ce jeu soit en anglais, j’utiliserai ici les noms français des Pokémon. Pour ceux qui se poseraient la question, même avec mon niveau moyen en anglais, je n’ai pas eu de soucis à comprendre les dialogues du jeu. (Pokémon en anglais, ce n’est pas Fate/Stay Night non plus…)

Attention, la suite de cet article dévoilera le début de l’histoire.

J’aurais pu présenter ce jeu avec une vidéo de type « Let’s play », mais franchement je n’étais pas tellement tenté par ce mode de présentation, déjà parce que personnellement je n’en regarde pas souvent, mais surtout parce que je ne  joue pas à ce jeu sur un émulateur… en fait, j’utilise un EverDrive pour Game Boy, c’est-à-dire une cartouche de Game Boy avec une fente pour mettre une carte MicroSD, afin de jouer aux roms sur ma Game Boy Advance plutôt que de jouer devant l’ordinateur avec un émulateur comme VisualBoyAdvance. Le seul inconvénient est que, du coup, je ne peux pas filmer mes parties…

Donc, ce jeu permet d’incarner James, de la Team Rocket (je parle bien sûr du personnage tiré du dessin animé de Pokémon). Notre rival sera donc Jessie (sa coéquipière dans le même dessin animé)… détail intrigant, dans ce jeu, James et Jessie sont présentés comme étant frère et sœur, en contradiction avec le dessin animé dans lequel ils n’ont aucun lien de parenté (certains épisodes révèlent d’ailleurs leurs passés dans leurs familles respectives…), mais il s’agit probablement d’une entorse volontaire au canon

Donc, une fois le jeu lancé, nous avons droit à une animation d’un combat entre Abo et Miaouss (à la place de l’animation d’un combat entre Ectoplasma et Nidorino/Rondoudou dans le jeu d’origine)… l’animation est certes très imparfaite, même par rapport à l’animation d’origine du jeu de la fin des années 90, mais vu qu’il s’agit d’un jeu amateur, et surtout que l’intérêt des jeux Pokémon n’a jamais vraiment résidé dans leurs graphismes, ce n’est pas bien grave.. ensuite, l’écran titre nous montre James, une Poké Ball à la main (au lieu de Red dans le jeu d’origine), tandis que les Pokémon défilent…

Le jeu démarre avec un discours du chef de la Team Rocket, Giovanni, à la place du professeur Chen… après avoir choisi un nom à James et à Jessie (personnellement, je laisse les prénoms d’origine), l’aventure commence, dans cette région totalement nouvelle (quoique inspirée de Kanto, la région des premiers jeux), dans une maison proche du repaire de la Team Rocket, au beau milieu de la forêt, Giovanni nous propose rapidement de choisir notre Pokémon de départ, entre Abo, Smogo, et Miaouss (les 3 Pokémon de départ du dessin animé). J’ai choisi Smogo, tandis que Jessie a choisi Miaouss.

Après le premier combat contre notre sœur et rival, je me rends dans la ville suivante, en affrontant les Pokémon sauvages sur le chemin, des Rattata et des Doduo. Comme dans le jeu d’origine, la boutique de cette nouvelle ville nous donne un colis à remettre à notre mentor. Une fois celui-ci remis, Giovanni nous remets, à notre sœur et à moi, des Pokédex.

 

Le jeu commence alors réellement. Je capture tout d’abord un Rattata et un Doduo sur la route entre les deux premières villes, et alors que j’entraîne mes 3 Pokémon, je tombe par chance sur un Pokémon plus rare et plus puissant, Scarabrute, que je réussis à capturer sans problèmes.

Une fois mes 4 Pokémon bien entraînés, je me rends alors vers la ville suivante, pour cela, je dois traverser un volcan… j’y rencontre et capture bien évidemment des Pokémon (en majorité des Pokémon de feu bien entendu) : Ponyta, Goupix, Caninos, Salamèche qui rejoindra mon équipe, Nosferapti, Sabelette et Paras… il n’y aura que le seigneur de ces lieux, Magmar, que je n’aurais pas réussi à capturer…

Je pars alors affronter les premiers dresseurs de la grotte, avec mes 5 Pokémon que je pensais suffisamment entraînés pour un début de jeu… j’ai battu le premier dresseur, mais j’ai tout de même rebroussé chemin en voyant que j’aurais besoin de faire encore monter un peu les niveaux de mes Pokémon. Salamèche évolue alors en Reptincel.

Ensuite, une fois les autres dresseurs battus, je ressors du volcan et arrive dans la ville de la première arène.

Je rentre donc dans l’arène de la championne Sandy, une arène de Pokémon aquatiques, et si j’ai réussi à vaincre le premier des dresseurs de cette arène j’ai cependant compris qu’il faudrait que je revienne plus tard si je veux pouvoir battre le champion… Bien le premier dresseur de la première arène avec un Akwakwak et un Lamantine de niveau 18 ? Au moins je sens que je vais enfin trouver un vrai défi !

Après avoir rebroussé chemin, je décide d’aller m’entraîner vers la route suivante. J’y retrouve ma chère sœur pour un nouveau combat, puis toute une série de dresseurs à affronter. Rattata évolue alors en Rattatac. Smogo commence à être à la traîne par rapport au reste de l’équipe.

 

Premières surprises dans ce jeu : nous affrontons certes les mêmes types de dresseurs que dans Pokémon Rouge et Bleu (Scout, Gamin, Fillette…), mais également des policiers tentant de nous arrêter.

Deuxième surprise, dans cette nouvelle région, beaucoup de routes ont le même problème de conception que la route 13 dans Kanto… voyez l’image ci-dessous.

Route 13

La route 13 dans Kanto… et beaucoup de routes dans Pokémon TRE

Troisième surprise, et pas des moindres… après avoir remonté la file des dresseurs, j’arrive jusque chez un scientifique travaillant pour la Team Rocket… comme dans le jeu d’origine, suite à une expérience ratée, il s’est transformé en Pokémon, et je l’aide à retrouver sa forme humaine… il me remercie alors et me dit que ma sœur s’était moqué de lui et avait refusé de l’aider… ce scientifique m’informe alors qu’elle doit se rendre sur un bateau, et me demande de lui donner une leçon, me confiant pour cela… une arme !

What The Fuck ?

What The Fuck ?

Je ne plaisante pas, il m’a donné une arme pour que je donne une leçon à ma sœur ! Il me précise même que je dois la cacher si jamais je croise des policiers.

En tout cas, ceci mis à part, je retourne à la première arène pour affronter son deuxième dresseur et tenter de battre sa championne : la championne reste trop forte pour l’instant, elle a un Aquali de niveau 24 et surtout un Lokhlass de niveau 32 (je rappelle qu’il s’agit de la première arène du jeu) !

Je vais donc dans la grotte me séparant de la ville suivante, et j’y capture quelques Pokémon, dont Osselait qui rejoint mon équipe. Après un peu d’entraînement, j’arrive à battre la championne et à gagner le premier badge. Mais Smogo commence à être réellement à la traîne.

 

Arrivé à la ville suivante, inspirée de Lavanville de Kanto avec son cimetière Pokémon, notre chère sœur Jessie nous apprenant qu’il est inutile de parcourir le cimetière sans le Scope Sylphe pour voir les fantômes (je ne me suis pas servi de mon arme, elle n’a pas été mentionnée dans les dialogues, mais est toujours présente dans mon inventaire…), je repars vers les routes au sud et à l’ouest. Je capture un certain nombre de Pokémon aquatiques au sud, dont Carapuce qui rejoint mon équipe (à la place de Smogo qui commençait à être un vrai boulet pour mon équipe) et évolue en Carabaffe dans la foulée, puis quelques Pokémon plantes à l’ouest, tandis qu’Osselait évolue en Ossatueur.

J’arrive alors dans une ville que la Team Rocket prévoit d’attaquer, et où nombre de policiers bloquent les principaux bâtiments…

 

Mon récit s’arrête là pour l’instant, bien que j’ai l’intention de continuer ce jeu, qui se révèle être assez difficile, mais justement motivant, et assez addictif du fait de l’envie de découvrir la suite de l’histoire.

James va-t-il finalement tuer sa chère sœur Jessie avec cette fameuse arme ? Réponse un jour, je l’espère…

 

Avant de clore cet article, je vous apporte une précision importante si jamais vous aviez envie d’essayer vous aussi ce jeu.

Sur la page de ce hack dont j’ai donné le lien plus haut, vous ne pourrez pas télécharger la rom prête à l’emploi, mais seulement un patch à appliquer à la rom du jeu Pokémon Rouge (en version anglophone), à télécharger séparément, avant d’appliquer le patch avec un logiciel dédié, comme IPS Patcher.

Mais si vous n’avez pas envie de faire toutes ces manipulations vous-même, voici le jeu prêt à l’emploi sur le lien ci-dessous (1 Mo).

Vous n’avez plus qu’à l’ouvrir avec votre émulateur ou à le mettre dans la carte MicroSD votre EverDrive si vous en avez un.

Le jeu déjà patché et prêt à l’emploi.

Have fun !

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